Ceux qui me connaissent savent que je suis un papivore acharné et que, malgré mon passage au numérique par manque de place, j'aime toujours autant le papier sous toutes ses formes1.
Et trop régulièrement, l'actualité me rappelle que ce secteur est clairement en crise, quelque soit le pays & quelque soit le domaine.
En France, on rit (très jaune) de Presstalis et on subit tous la crise sanitaire qui oblige les éditeurs à trouver de nouvelles sources de revenus pour survivre.
C'est cette fois CanardPC qui se relance. Leur avantage dans cette course à la survie est qu'ils traitent d'un domaine spécialisé avec un effet communautaire important qui leur a déjà permis de faire le tour de table. Mais cette opération ne doit pas occulter le fait que, comme tout éditeur de presse de taille moyenne, ils n'ont quasiment aucune subvention, doivent aider à éponger la dette de Presstalis tout en subissant les affres d'une distribution physique malmenée tant par la crise sanitaire que Presstalis (encore)
De l'autre côté de l'Atlantique, le même son de cloche mais à une autre échelle : la dernière journée de l'imprimerie historique du Philadelphia Inquirer. Pourquoi ? Une rationalisation des coûts et une mutualisation des ressources dans un contexte tout aussi rouge qu'en France.
Cover photo by Yang Xi on Unsplash
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Maintenant que nous avons plus grand avec un peu de place vide, je vais pouvoir me remettre à acheter des livres papiers. Mais chut, ne le dites pas à madame… ↩
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