Cela fait déjà quatre mois que j'ai salué mon père pour la dernière fois et, bien que la douleur soit aussi forte qu'au premier jour, le temps fait son œuvre et la recouvre d'un voile.
Voici le texte que j'ai lu lors de la cérémonie.
Par où commencer ?
Bichon est encore là mais toi tu n'es plus. Nous savions tous que cela arriverait plus vite que nous le voulions mais c'est encore trop tôt.
Quelle saleté que cette maladie qui nous a privé de toi, de ton humour et de ta bienveillance. Te voir te faire enfermer dans ton propre corps aura été un calvaire.
Même dans tes colères, et dieu sait que j'en ai provoqué, tu cherchais toujours à nous apprendre quelque chose. A ta manière, tu nous montrais le chemin à suivre.
Je me souviendrai toujours des jours précédant la naissance de V. Alors que A. partait préventivement à l'hôpital, tu m'as appelé et dit que ce serait l'occasion d'une vie, que je ne devais pas manquer et que la rejoindre séance tenante. Je comprends seulement maintenant le sens de tes paroles et je regrette tous les moments que nous n'avons pas pu passer ensemble.
Embrasse le reste de la famille, ta sœur F., JP et les autres pour nous, vous nous manquez tous tellement, toi le premier.
Au revoir le gars, je t'aime.
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