Je pourrais encore parler travail et comme c'est cool d'être dans une telle entreprise1 malgré les turbulences mais cela ferait trop sempiternelle ritournelle. Comme beaucoup d'anciens bloggueurs revenant à notre drogue, l'envie d'écrire revient plus doucement que je ne l'imaginais et j'ai encore du mal à me trouver une ligne directrice dans les sujets abordés.
Après avoir dévoré l'excellente série sur Canal, je me suis plongé dans le livre originel pour mieux appréhender l'évolution du personnage. Je n'ai pas encore terminé mais lire la transition qui s'opère est assez glaçante. Le gaijin que je suis (et qui aimerait tellement visiter ce pays) n'avait qu'une vision partielle de cette société si policée, on a tous entendu ces histoires de salariés littéralement morts au bureau, et qui, par conséquent, a besoin d'une échappatoire «légale». La descente dans les recoins de la société, vue par le prisme d'un journaliste coincé entre une police rigoriste et des yakuza (quasiment) intouchables, et la quasi déshumanisation vécue par le narrateur dressent un portrait peu flatteur de cette société souvent portée aux nues par les syndicats de patrons pour la "qualité" des employés2.
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