Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé un trajet par rail, quelque soit le type de train. Le fait que je me sois convaincu pendant une très longue période que je détestais l'avion n'y est pas non plus étranger.
Lors de mon expérience chez Claranet, j'ai souvent eu à effectuer le trajet Angers-Nantes via le train et, malgré toutes mes bonnes intentions de travail ou lecture, je me suis régulièrement retrouvé à contempler le paysage.
J'ai toujours aimé regarder par la fenêtre, imaginer les vie dans les maisons aperçues au bord de la voie, éloignées de la ville. Les arrêts en gare, condensés de vie en quelques instants avant la séparation du départ, les yeux légèrement humide et le pas lourd du retour vers la sortie.
Entre Angers et Nantes, les voies longent pendant un long moment la Loire. Le «fleuve royal» porte tellement bien son surnom tant sa majesté se manifeste même au plus dur de la période chaude où seul un filet d'eau, malheureusement, reprend le parcours. Mais c'est un plaisir sans cesse renouvelé d'observer son évolution au fil des saisons, et je dois admettre que cela me manque quelques fois.
Et pour terminer, tout en restant dans le sujet du billet, j'ai découvert il y a peu un DJ français nommé Thylacine. Comme beaucoup, j'ai été envouté par le morceau Poly et sa version instrumentale1 et chœurs.
Ce que je ne savais pas, c'est que ce morceau ainsi que beaucoup d'autres tout aussi superbes, ont tous été produit lors d'un voyage dans un train mythique : le Transsibérien. Et surtout, ce parcours et le process de création de Thylacine ont été documentés en vidéo.
Photo de Pankaj Kumar sur Unsplash
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Enregistrée pas très loin de chez moi. Si j'avais su… ↩
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